La VigiElabe se penche cette semaine sur les analyses tendant à montrer que si la crise actuelle du Covid-19 creuse les inégalités qui lui préexistaient, sa sortie pourrait également voir naître de nouvelles précarités et fractures. Sanitaires dans un premier temps, les stigmates de la crise seront ensuite économiques et sociaux, et marqueront la France et le monde sur le long terme.

« Sanitaire d’abord, économique et social ensuite, la pandémie de Covid-19 a révélé et creusé des inégalités qui lui préexistaient. C’est le triste constat de chaque crise, que cette mesure inédite de confinement a encore amplifié. Les écoles fermées, les inégalités liées à l’éducation et au niveau de diplôme sont apparues plus saillantes que jamais. L’économie à l’arrêt, la fragilité des travailleurs indépendants, auto-entrepreneurs et freelances, dont le nombre n’a cessé de croitre au cours des dernières années, s’est révélée au grand jour, mettant en exergue les inégalités liées au statut.

Par sa brutalité et son caractère inédit, cette crise pourrait également avoir créé de nouvelles fractures qui marqueront durablement le visage de nos sociétés. Le télétravail - émancipation pour ceux qui ont pu en bénéficier, ou assignation pour ceux dont le métier le rend incompatible - en est l’exemple le plus visible : opposition entre métiers dits intellectuels et métiers dits manuels, entre protégés et exposés… Plus globalement, les ingrédients de nouvelles fractures liées au pouvoir d’achat, à l’emploi, à l’éducation sont bien là en France comme dans de nombreux pays.

Semant sur son passage les graines de nouvelles inégalités dans un terreau déjà fertile, cette crise a néanmoins ressoudé les liens du collectif, fait naître de nouvelles solidarités et va probablement consolider la place de la justice sociale au coeur du débat public de ces prochains mois ».

Introduction par Bernard Sananès, Président du cabinet d’études et de conseil ELABE

 

Un impact durable sur le marché du travail  
 
Sur le plan économique, le chômage est la première conséquence de la crise sanitaire mais aussi le principal facteur de la précarité à venir. Entre le 29 mars et le 4 avril 2020, Pôle emploi a enregistré 104 860 demandes d’inscription, soit une hausse de 7,3% par rapport à la même semaine de l’année précédente. Selon la durée de la crise, le retour à l’emploi sera plus ou moins rapide, et donc plus ou moins facile. D’après l’économiste Daniel Cohen « aujourd’hui, il faut surtout s’assurer d’empêcher le chômage et éviter que les entreprises les plus fragiles ne fassent faillite ».  
 
C’est la raison pour laquelle le gouvernement français a fait le choix d’instaurer des mesures de soutien au chômage partiel, sur le modèle de l’Allemagne pendant la crise de 2008. Pour les entreprises, l’objectif est de diminuer les frais à court terme et de préparer la reprise à moyen terme. Pour les salariés, il s’agit d’éviter le chômage de longue durée qui éloigne durablement de l’emploi. 730 000 entreprises ont ainsi déposé des demandes d’activité partielle qui concernent 8,7 millions d’emplois.  
 
À long terme, l’augmentation du chômage peut avoir des conséquences terribles. Dans ce sens, Martin Duclos, Hakim El Karoui, Benjamin Frémaux et Bertrand Matinot lancent un appel en faveur d’une sortie rapide du confinement afin d’en limiter les effets économiques et sociaux. Selon eux, le coût du confinement sera avant tout économique, mais il sera aussi social, avec la montée du chômage, et sanitaire : « la pauvreté augmentera de manière massive, avec des impacts sur la santé majeurs. Selon une étude du Lancet, la récession de 2008, bien plus faible que celle qui se dessine, a entraîné 260 000 décès de plus par cancer dans les pays de l’OCDE. » C’est également le sens des prises de position de Geoffroy Roux de Bézieux qui appelle à ne plus attendre pour relancer la machine économique.    
D’après une note sur l’avenir du travail pour la Fondation Jean Jaurès, les situations d’activité totale ou partielle, voire de chômage, dessinent une tripartition inédite du marché du travail français entre ceux qui continuent de travailler sur leur lieu de travail et composent donc la première ligne, (34% des actifs) ceux qui travaillent depuis chez eux (30%) et ceux qui sont au chômage partiel, total ou en congés (36%). Cette nouvelle segmentation suit les lignes de séparation entre les trois secteurs d’activités habituels (primaire, secondaire et tertiaire) mais se superpose imparfaitement aux catégories socioprofessionnelles. « Les cadres et professions intellectuelles font massivement l’expérience du télétravail (66 %) quand une majorité d’ouvriers est confinée chez soi (56 %) au chômage partiel ou en congé. Mais 39 % d’entre eux continuent néanmoins de venir travailler. »   
 
Ces différences de situation traduisent également des inégalités de revenus. D’un point de vue financier, 66% des actifs touchent l’essentiel de leur salaire tandis que 29% voient leurs revenus diminuer et que 6% ne touchent plus rien. Pour les ouvriers, seule la moitié touche un salaire plein tandis que 40% des artisans n’ont plus de revenus. Ces nouveaux clivages dessinés par les inégalités de revenus et d’exposition au risque sanitaire pourront se retrouver dans les débats d’après-crise. 
 
La crise sanitaire s’accompagne d’une précarisation des foyers modestes et d’une partie de la classe moyenne. « Si le gouvernement a annoncé la mise en place de mesures de soutien pour les indépendants et un dispositif massif de chômage partiel, la prolongation de la période de confinement risque de se traduire par une fragilisation de certaines catégories d’actifs en termes de revenus, voire en termes de pérennité des emplois » souligne la note de la Fondation Jean Jaurès. La précarisation pourrait être renforcée dans les villes où le prix des loyers et des denrées de première nécessité est supérieur au reste du territoire. Dans le même temps, le confinement complique le travail des associations, alors que 70% des bénévoles sont absents d’après Victor Duchamp. 
 
Enfin, cette crise risque, d’une part, de mettre fin au boom économique du digital et d’aboutir à la précarisation des travailleurs freelance, auparavant recherchés et bien payés. D’autre part, d’après Dominique Méda, le statut des « bullshit jobs », théorisés par l’anthropologue américain David Graeber et illustrés en France dans La Révolte des premiers de la classe de Jean-Laurent Cassely, est interrogé par cette crise, une situation en contraste avec la revalorisation symbolique des métiers invisibles, aujourd’hui en première ligne. Au-delà de « l’accélération de la crise de sens » vécue par les salariés concernés, il existe un risque de restructuration des entreprises après la crise, au détriment des « bullshit jobs ». Un public jeune et diplômé pourrait en subir les conséquences. Sur le plan de l’organisation du travail, l’Institut Concorde comme la Fondation Jean-Jaurès s’accordent sur le développement du télétravail.  
 
Une fragilité supplémentaire pour les plus exposés  
 
L’aide exceptionnelle annoncée à destination des foyers modestes par le Président de la République répond à ce risque de précarisation des familles les plus fragiles. En creux, cette fragilisation des familles, dont les revenus baissent tandis que les dépenses en nourriture croissent en l’absence des cantines scolaires, présente notamment un risque pour les plus jeunes, parmi lesquels les enfants et les étudiants. Le ministre de l’Éducation nationale estime ainsi entre 5 et 8% le nombre de décrochages scolaires depuis le début de la crise. À court terme, ces décrocheurs risquent de grossir les rangs des NEET, les jeunes sans emploi ni formation qui représentent 17% des 15-29 ans en France.  
 
La crise actuelle met également en lumière la précarité des travailleurs indépendants, et notamment ceux travaillant grâce à des plateformes numériques. Leur insécurité a notamment été condamnée par les signataires de la tribune « Désubériser, reprendre le contrôle ». Ces derniers appellent à ce que l’épidémie et ses conséquences soient l’occasion de donner une suite à l’arrêt de la Cour de cassation du 4 mars 2020 qui reconnait les plateformes comme des employeurs et rejette leur absence de responsabilité vis-à-vis des travailleurs. Le collectif CLAP (collectif des livreurs autonomes de Paris) souligne pour sa part la disproportion entre le risque encouru par les livreurs et la légèreté avec laquelle les clients ont recours aux livraisons en période de confinement. Cette problématique est partagée à l’échelle européenne comme le souligne le média européen Politico qui évoque de la « chair à canon ».  

Les réponses des pays européens diffèrent pourtant, de 1500€ pour les travailleurs indépendants en France à 5000€ en Allemagne. De son côté, l’Italie prévoit une aide pour les travailleurs non déclarés afin de prévenir les situations d’urgence sociale et le risque d’émeutes ou d’intervention de la mafia.  
 
De nouvelles précarités dans le monde entier  
 
Dans le monde anglo-saxon, la vulnérabilité des travailleurs précaires s’observe déjà. Au Royaume-Uni, où 14 millions de personnes sont touchées par la pauvreté, les associations craignent que des foyers pauvres ne rencontrent des difficultés pour se nourrir. Après une semaine de crise sanitaire, l’Angleterre enregistrait un million de nouveaux dossiers de demande de crédit universel. Le gouvernement distribue pour sa part des aides inédites tandis que 4,2 millions d’enfants sont exposés à un risque fort de pauvreté.  
 
Les effets de la crise de 2008 sur le marché du travail où les contrats précaires de type « zéro heure » soumettent les personnes concernées à un chômage immédiat et à une couverture santé minimale sont également tangibles. « Le risque de pauvreté est particulièrement élevé dans des secteurs comme la restauration et les commerces où les salaires sont bas et le travail précaire », selon Dave Innes, économiste pour la fondation Joseph Rowntree. 
 
Aux États-Unis, 10 millions de personnes se sont inscrites au chômage depuis le début de l’épidémie tandis que la perte d’emploi prive souvent d’assurance maladie. Alors que l’hebdomadaire The Economist souligne que l’épidémie s’inscrit dans un contexte économico-social déjà très marqué par les inégalités, le coût de prise en charge d’un patient atteint du COVID-19 est estimé à 75000$ ce qui fait courir un risque de pauvreté sur les malades. Le prix Nobel d’économie, Paul Krugman, souligne que le modèle social américain, qu’il dénonce depuis longtemps, est une faiblesse importante pour le pays en période d’épidémie.  

Au niveau européen, le commissaire à l’emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit, s’est exprimé en faveur d’une protection sociale forte et universelle dans toute l’Union européenne : « Au-delà de ces mesures d'urgence, il faudra tirer les leçons de cette crise. Elle révèle que bénéficier d'une protection sociale forte et universelle est essentiel. Le thème de la protection sociale pour tous, quelles que soient les formes de travail, est clairement posé et je vais travailler dans cette direction. Regardez le drame que provoque aux Etats-Unis une protection sociale très faible. Beaucoup ont comme seul choix d'aller travailler malade ou de ne plus avoir de revenus ! Ce n'est pas cela l’Europe. » 
 
Néanmoins, l’impact de cette crise dans les pays du Sud de l’Europe, plus fragiles économiquement, risque de marquer les sociétés sur le long terme. En Espagne, où 330 000 chômeurs supplémentaires ont été enregistrés depuis le début de la crise sanitaire, une urgence sociale émerge. La Croix-Rouge espagnole souligne une augmentation importante des demandes d’aide alimentaire, notamment dans la région de Madrid. Comme en France, les travailleurs domestiques et les travailleurs indépendants sont particulièrement exposés. De plus, après la crise de 2008, la plupart des emplois créés étaient des emplois précaires à faible valeur ajoutée qui risquent de disparaître. Le gouvernement de Pedro Sanchez, né d'une alliance entre le parti socialiste (PSOE) et Podemos, envisage par conséquent de créer un revenu universel pour pallier les difficultés économiques à venir. La somme versée pourrait être de 440€ par mois et ne concerner, dans un premier temps, que les plus pauvres. Le dispositif pourrait être pérennisé afin d’améliorer le système d’aides sociales en Espagne. Son financement n’a cependant pas été détaillé.  
 
En Italie, la pauvreté s’étend d’autant plus facilement que le tissu économique est en partie souterrain et empêche les plus pauvres de toucher les aides sociales. Caritas Italie estime ainsi que « les demandes d’aide alimentaire ont augmenté entre 20 et 50% selon les régions. En particulier au Sud, où selon l’Istat, 10% des familles se trouvaient déjà dans une pauvreté absolue. » La confédération générale italienne du travail souligne pour sa part que le travail au noir « concerne un travailleur sur trois (…) les 25 000 artisans qui ne cotisent pas aux caisses sociales, des centaines de milliers de familles siciliennes ne bénéficieront pas du chômage partiel ». Le gouvernement italien a débloqué par anticipation 4,3 milliards d’euros et une enveloppe de 400 millions pour permettre aux maires de faire face à l’urgence sociale. Cependant, il existe un risque réel que les foyers les plus fragilisés ne reçoivent le soutien de la mafia et ne rejoignent les rangs de l’économie souterraine, fragilisant encore leur situation et l’économie du pays.  
 
Le spectre d’une crise sociale dans un contexte de défiance renforcé  

Face au nombre de mesures de soutien à l’économie, d’une ampleur sans précédent, ayant été décidées en urgence par de très nombreux pays développés, la question de l’effort fiscal nécessaire après la crise pour les financer a été rapidement soulevée par plusieurs économistes, dont le prix Nobel d’économie Jean Tirole, et Thomas Piketty.  

Pour Jean Tirole, la nécessité d’une imposition plus importante pour certains n’est qu’une hypothèse parmi d’autres, aux côtés de la répudiation de la dette, de sa monétisation, ou encore d’une solidarité accrue entre Etats : « Deuxième hypothèse : l'impôt. Les Etats prélèvent des taxes exceptionnelles sur les plus aisés, par exemple sur le patrimoine, ainsi que sur les classes moyennes pour faire face aux forts besoins en finances publiques. Une autre forme d'impôt, déguisée celle-ci, est une souscription obligatoire des banques à de nouvelles émissions de bons du Trésor, à des taux ne reflétant pas l'inflation qui s’ensuit (…) » Pour Thomas Piketty, il convient de repenser une fiscalité plus juste à l’aune de la crise sanitaire : « Très vite, ce nouvel Etat social demandera une fiscalité juste et un registre financier international, afin de pouvoir mettre à contribution les plus riches et les grandes entreprises autant que nécessaire. » 
 
Cependant, un an après la crise des gilets jaunes provoquée par une hausse des taxes sur les carburants, l’augmentation de la pression fiscale est un levier sensible. La forte défiance renforce le risque d’emballement. Elle s’observe à la fois au niveau des entreprises où l’exposition des anciens « invisibles » fait apparaitre le besoin d’une reconnaissance symbolique proportionnelle à l’utilité sociale exprimée pendant la crise. Mais elle s’illustre aussi au niveau national où le niveau de défiance envers les élites est nourri par la gestion de la crise sanitaire.  
 
Dans leur tribune, Martin Duclos, Hakim El Karoui, Benjamin Frémaux et Bertrand Matinot soulignent aussi le risque social que fait peser le confinement sur le débat social : « (…) personne ne peut mesurer aujourd’hui les conséquences sociales et politiques d’un choc aussi massif sur le marché du travail, dans une société chauffée à blanc où le simple relèvement des prix des carburants à l’été 2018 a provoqué des mouvements d’émeute. » 
 
Pour la fondation Jean Jaurès, « une probable inflation des demandes sociales et financières issues des couches basses de la hiérarchie sociale sera nécessairement contrebalancée, en partie, au sein du marché du travail par l’accroissement du taux de chômage et le renversement du rapport de force entre employé et employeur qu’elle induit. Ce qui risque fort de déporter la tension sociale et la demande de justice en dehors de la sphère économique, depuis l’entreprise vers le politique. » Dès lors, la répartition de l’effort fiscal supposera nécessairement de prendre en compte la répartition de l’effort en temps de crise et de trouver un nouvel équilibre entre aisance économique et utilité sociale.  
 
Lucas Chancel estime ainsi qu’une solution réside dans l’impôt progressif qui permet d’augmenter les recettes sans que la majorité de la population ne paie plus. En effet, « si on augmente les impôts sur les catégories populaires et classes moyennes, il existe un risque de mécontentement très important. Cette crise touche tout le monde mais de manière inégalitaire. Il faut que chacun prenne sa part à l'effort. Les catégories populaires prennent déjà leur part, parfois sans protection. Il faut montrer que la collectivité nationale dans son ensemble est capable de prendre sa part à l’effort. » 
 
De leur côté, Bruno Retailleau comme Geoffroy Roux de Bézieux estiment qu’une augmentation du temps de travail sera indispensable pour permettre une reprise de la croissance économique plus rapide.   
 
La justice sociale et le travail seront donc au cœur du débat après la crise. À ce sujet, l’économiste  Gaël Giraud «  préfère espérer que cette pandémie sera l'occasion de réorienter nos vies et nos institutions vers une sobriété heureuse et le respect de la finitude. »

 

LIENS DES ARTICLES :  
 
Julien Damon, « La crise du Covid-19, révélatrice ou amplificatrices des inégalités ? », Institut Montaigne, 1er avril 2020 

Daniel Cohen, « Face au coronavirus, il faut assumer de casser temporairement la machine économique », La Croix, 26 mars 2020
 
Chloé Morin, Jérôme Fourquet et Marie Le Vern, « Premiers de corvée et premiers de cordée, quel avenir pour le travail déconfiné ? », Fondation Jean Jaurès, 8 avril 2020 
 
Victor Duchamp, « Crise sanitaire et urgence sociale : la précarité à l’épreuve du coronavirus », Terra Nova, 7 avril 2020 :  http://tnova.fr/notes/crise-sanitaire-et-urgence-sociale-la-precarite-a-l-epreuve-du-coronavirus 
 
Dominique Méda, « La crise du Covid-19 nous oblige à réévaluer l’utilité sociale des métiers », Pour l’Éco, 18 mars 2020 
 
Denis Peiron, « Le Covid-19, cruel révélateur des inégalités scolaires », La Croix, 2 avril 2020 
 
Collectif, « Tribune - Protéger les travailleurs ubérisés, une urgence nationale », L’Obs, 10 avril 2020 
 
Jean-Baptiste Oubrier, « Derrière la pandémie, une explosion de la pauvreté au Royaume-Uni », La Tribune
 
Paul Krugman, « The Covid-19 Slump Has Arrived », The New York Times, 2 avril 2020
 
Derek Perrotte, « Coronavirus : « La reprise doit se préparer dès maintenant » affirme le commissaire européen à l’emploi », Les Échos
 
Nacho Carretero, « Si sobrevivo al coronavirus no sé si sobreviviré a la crisis », El País, 12 avril 2020 
 
Cristina Sen, « Las trabajadoras del hogar : « somos tan imprescindibles como precarias », La Vanguardia, 3 avril 2020
 
Josep Catà Figuls, « La crisis del coronavirus cerca a los trabajadores más precarios », El País, 21 mars 2020 :  https://elpais.com/economia/2020-03-20/la-crisis-del-coronavirus-cerca-a-los-trabajadores-mas-precarios.html 

« Coronavirus : l’Espagne veut accélérer la mise en place du revenu universel » Le Figaro, 7 avril 2020 
 
« Vers un revenu universel en Espagne en réponse à la crise du Covid-10 », La Finance pour tous, 10 avril 2020 
 
Valérie Segond, « En Italie, le confinement a un peu plus exclu les exclus », Le Figaro, 2 avril 2020
 
Jean Tirole, « Quatre scénarios pour payer la facture de la crise », Les Échos, 1er avril 2020
 
Thomas Piketty, « L’urgence absolue est de prendre la mesure de la crise en cours et de tout faire pour éviter le pire », Le Monde, 10 avril 2020 
 
Grégoire Normand, « Avec cette crise, il y a une exacerbation des inégalités sociales », La Tribune, 13 avril 2020 
 
Alain Frachon, « Dans les pays occidentaux, la lutte contre le Covid-19 nous tire à gauche », L Monde, 10 avril 2020
 
Rémi Noyon, « Gaël Giraud : « Avec cette pandémie, la fragilité de notre système nous explose à la figure », Le Nouvel Obs, 20 mars 2020 

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