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Juin 2009

 

Compte-rendu de la rencontre de Lisbonne du 17 juin 2009

Alors que la récession économique pourrait approcher son point d'inflexion, le débat se déplace aujourd'hui sur les scénarios de l'après-crise. Les Etats ont su faire preuve d'une réactivité et d'un pragmatisme suffisants pour faire face à l'ampleur des chocs économiques, au prix toutefois d'une explosion de l'endettement public n'épargnant aucun pays. La manière dont cet endettement doit être résorbé reste aujourd'hui en suspens.

Trois options sont souvent avancées pour alléger le fardeau de la dette publique : le recours à l'inflation, les économies budgétaires et la hausse de l'impôt. En France, où le niveau des prélèvements est élevé, cette dernière option semble pour l'heure écartée par la puissance publique. Les exemples étrangers montrent toutefois que ce refus risque de devenir difficilement tenable : la Californie, berceau des mouvements anti-prélèvements dans les années 1970, n'a-t-elle pas annoncée l'ouverture d'un nouveau cycle en votant ses premières hausses d'impôts depuis trente ans ?

Si la hausse de la pression fiscale devait se concrétiser, sur qui - des salariés, notamment ceux dont les revenus sont les plus élevés, des consommateurs ou des actionnaires - devra-t-elle peser en priorité ?  Doit-on suspendre le bouclier fiscal ? Comment arbitrer entre la hausse de la pression fiscale et le maintien de la compétitivité des entreprises ? Débat avec :

  • Alain Lambert, ancien ministre du Budget, sénateur de l'Orne
  • Hervé Monet, directeur des études économiques de la Société Générale
  • Michel Taly, avocat-associé chez Arsene Taxand et co-président de la commission Modernisation de la fiscalité de l'Institut de l'entreprise

Ce compte-rendu reprend les exposés des intervenants ainsi que les débats qui ont suivi.

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