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Mars 2009

 

Compte-rendu de la rencontre de Lisbonne du 11 mars 2009

Le nombre de journées de grèves dans le secteur privé a fortement reculé en France depuis les années 1970. Recul des organisations syndicales, bouleversement de l'organisation productive, individualisation des rapports sociaux sont les principaux facteurs qui expliquent des grèves moins fréquentes, mais aussi moins durables, au sein des entreprises.

Pour autant, les conflits du travail n'ont pas disparu. Moins médiatisés, et échappant souvent aux instruments de mesure traditionnelle, ceux-ci prennent désormais de nouvelles formes, qui ne sont pas toujours réductibles à des arrêts de travail : débrayages de moins d'une journée, grèves du zèle ou grèves perlées, manifestations, pétitions ou refus d'effectuer des heures supplémentaires…

Cette tendance au déclin de l'action collective de masse au profit de modes d'action plus courts et plus ciblés est-elle irréversible ? La mobilisation syndicale contre la crise économique annonce-t-elle le retour de la grève comme principal mode d'expression des revendications des salariés ? Le point avec trois spécialistes.

Avec :

  • Jean-Michel Denis, maître de conférences en sociologie à l'université de Marne-la-Vallée,
  • Philippe Moncourrier, responsable de l'Observatoire Social de la RATP,
  • Gérard Taponat, directeur des Affaires sociales de Manpower France.

Ce compte-rendu reprend les exposés des intervenants ainsi que les débats qui ont suivi.

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