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Février 2013

 

A la veille des élections italiennes des 24 et 25 février, l'Institut de l'entreprise a mené une réflexion sur L'Italie de Mario Monti : la réforme au nom de l'Europe et propose d'en tirer des leçons pour la France. Davantage encore que l'Allemagne, l'Italie constitue en effet un véritable banc d'essai pour étalonner les politiques de réformes et les stratégies de croissance des Etats de la zone euro.

A l'heure où la France constate son incapacité à honorer ses engagements européens, le programme de Mario Monti prend tout son sens puisque l'Italie a tenu les siens. L'action que Mario Monti a menée en quinze mois de gouvernement s'est en effet concentrée sur deux priorités : réduction de l'endettement public et réactivation d'une croissance compétitive. A ce titre, l'action de Mario Monti s'inscrit dans le cap réformateur fixé depuis le début des années 1990 en le liant étroitement au projet européen.

Au travers d'une analyse historico-économique de la situation italienne, Alain Fabre, économiste et auteur de la note, reconnaît toutefois qu'une partie de ces réformes demandent aujourd'hui à être consolidées. L'enjeu des élections de février 2013, quel que soit le résultat immédiat, est en effet de savoir si l'Italie sera capable de transformer l'expérience « technique » Monti en capital politique. « Car c'est là que réside la véritable aptitude d'une nation à mener des réformes au long cours : il existe toujours un prix politique à payer, qui n'est jamais négligeable », précise l'auteur.

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