Dominique Royet, Co-Fondatrice de Our Future By Design* et auditrice de la Session Annuelle (promotion 3) de l’IHEE, propose aujourd’hui aux lecteurs de la Newsletter des Entreprises en Action un pas de côté dans la profusion de discours sur le monde « d’après ». Sans vouloir prédire des changements radicaux qu’imposerait cette crise sanitaire devenue économique, force est de constater que le monde post-Covid tend à s’ancrer dans les principes de la RSE. La période que nous traversons confirme bien une chose : l’entreprise doit interagir avec l’ensemble de ses parties prenantes. C’est donc ces dernières – consommateurs, employés, syndicats, associations, collectivités, jeunes – que, durant ces « jours d’avec », Dominique Royet a interrogé sur le monde d’« après ».

*Our Future By Design accompagne les entreprises dans leur transition responsable.


 

« (…) le nombre de malades du coronavirus passe pour la première fois au-dessous du nombre de personnalités ayant rédigé une tribune sur « le monde d’après » », relève avec humour l’éditorial de Pascal Riché dans L’Obs.

Ils ont été nombreux, les sociologues, anthropologues, philosophes, politologues et universitaires de toutes disciplines à nous prédire un nouveau monde qui naîtrait de cette mise en pause de l’économie mondiale pendant 55 jours.

Cette parenthèse nous a rappelé que quelque chose clochait dans l’économie : « Emportés par le développement, éblouis par les promesses de l’abondance, on s’était probablement résigné à ne plus voir les choses autrement que par le prisme de l’économie. Et puis, pendant deux mois, on nous a extrait de cette évidence, comme un poisson sorti de l’eau qui prendrait conscience que son milieu de vie n’est pas le seul. Paradoxalement, c’est le confinement qui nous a ouvert des portes en nous libérant de nos routines habituelles » (Bruno Latour A.O.C. juin 20).

 

Un monde nouveau dans lequel nous prenons en compte notre environnement

Un monde dans lequel, sans nier l’impact économique de nos actes, nous réfléchissons à nos impacts sociaux, environnementaux et sociétaux. Ce monde ressemble à s’y méprendre à celui pour lequel, dès 1972, Le Club de Rome appelait à ce qu’il se développe durablement, faisant naître la RSE inscrite dans la loi NRE en 2001 en France.

La RSE, est bien sûr fortement liée à l’écologie : la préservation des ressources naturelles (limitées), la réduction de l’empreinte climatique, l’économie de moyens pour l’optimisation de la fin. Mais la RSE c’est aussi une prise de conscience de l’entreprise ; qu’elle doit interagir avec l’ensemble de ses parties prenantes : salariés, consommateurs, fournisseurs, actionnaires, institutions, collectivités…

Sans vouloir prédire les changements radicaux qui s’imposeraient au vu des enjeux, incontestablement, on peut affirmer que ce « monde de demain » sera forcément un monde ancré dans les principes de la RSE.

85% des Français estiment que l’entreprise a un rôle important à jouer dans la construction d’une société meilleure après la crise (1). Ce sont des consommateurs-citoyens-salariés, des acteurs de la collectivité, des ONG, des journalistes…

Dans les colonnes des publications de l’Institut de l’Entreprise lors de sa quotidienne des Entreprises en Action, nous avons largement écouté les chefs d’entreprises sur ces bouleversements liés à la crise du Covid-19.

Il nous a semblé intéressant d’aborder les avis des parties prenantes.

Qu’attendent-elles de l’entreprise ?

Comment voient-elles ce monde de demain, concrètement ?

Ayant fait la Session Annuelle (promotion 3 - parcours de formation de l’Institut des Hautes Études de l’Entreprise (IHEE)), j’ai la chance de pouvoir côtoyer les différentes parties prenantes qui sont intégrées dans ce cursus : fonction publique, magistrature, media, organisation professionnelles et syndicales, startup et ONG. Grâce à l’association des alumni de l’IHEE, IHEE Connect, j’ai ainsi pu facilement recueillir des avis pour enrichir mon propos.

 

Les consommateurs

Locaux, bienveillants, transparents, responsables… Voilà les achats de demain.

Aujourd’hui, déconfinés, ne sommes-nous pas un peu perdus entre des injonctions contradictoires : notre façon de vivre ne peut pas perdurer dans un monde aux limites contraintes et en même temps, nous devons redonner du souffle à une économie déclinante pour nous permettre de vivre comme avant ?

Si la déconsommation reste un luxe (pour déconsommer, encore faut-il avoir du superflu à laisser de côté, etc.) (2), la façon de consommer reste remise en perspective. Les entreprises engagées sont perçues comme plus sûres par les consommateurs et leurs produits plus durables et moins risqués (3). Les Français attendent de leurs entreprises qu’elles produisent en France et relocalisent (65%), favorisent les circuits courts (45%) et qu’elles améliorent les conditions de travail de leurs salariés (27%) (1). Ils le traduisent dans leurs intentions d’achat, ils sont 2 sur 3 à faire le choix de produits « responsables ». Et par « responsables », ils entendent des produits locaux, bio, sans emballages et issus du commerce équitable au Nord comme au Sud. (4)

Pendant la crise, déjà, ils ont été majoritairement sensibles à l’engagement des entreprises qui ont proposé des solutions pour résoudre leurs difficultés et pour 20% d’entre eux, cela leur a permis de découvrir de nouvelles marques (5).

Les consommateurs veulent bien s’engager à condition que les entreprises elles-mêmes s’engagent et que leur communication sur le sujet soit basée sur des actes concrets.

« Aujourd’hui porter des discours responsables soutenant des actions réelles, elles-mêmes responsables, devient une nouvelle norme pour être préféré et choisi par un consommateur qui a compris que son acte d’achat était également un acte citoyen. » Caroline Darmon, Directrice RSE Publicis Groupe en France.

 

Les Salariés

Une remise en perspective du travail dans sa forme et sur le fond

Cette crise aura parfois laissé des traces dans les relations salariés/employeur. Nombreux sont ceux qui ont eu le sentiment d’être délaissés par leur entreprise avec une organisation qui n’était pas adaptée à leur situation (6).

Télétravail : vers un nouveau management, mais qui reste inégalitaire

Pourtant dans l’étude réalisée par Terra Nova, les enseignements sont plus positifs notamment grâce à la transition du management qu’a induit le télétravail :

« Incontestablement, le travail à distance accélère la transition managériale. Elle incite les managers à repenser leur valeur ajoutée et le mode d’exercice de leur fonction. Le management « taylorien » reposant sur la discipline, la contrainte et le contrôle ne « passe plus » en distanciel. Il évolue plus franchement vers un management de soutien professionnel, reposant sur la confiance, la délégation de responsabilité́, l’autonomie, l’initiative et le respect de la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle. De ce point de vue, le travail à distance facilite l’entrée de notre pays dans cette « économie de la connaissance » fondée sur des rapports professionnels plus équilibrés » (7).

La question du télétravail a été et reste un sujet de questionnement. Une enquête de la Chaire Workplace Management de l’ESSEC révèle qu’ils sont 74% à souhaiter retourner au bureau mais 69% à vouloir continuer à faire du télétravail en parallèle (8). Même si la socialisation avec leurs collègues leur a manqué, les répondants ont pu apprécier le confort apporté par le télétravail à condition que le matériel et l’organisation soient adaptés.

Mais, que ce soit pour Terra Nova ou l’ESSEC, le télétravail n’est pas à la portée de tous et a renforcé la perception des inégalités entre les cadres qui peuvent le pratiquer et les équipes « terrain » qui ont été 8.6 millions à se retrouver en activité partielle pendant le confinement.

Quête de sens au travail : toujours, mais encore faut-il le garder, ce travail.

Bien sûr, la période fut propice à la réflexion sur le sens que chacun trouvait dans son travail et la remise en cause de son importance en tant que facteur d’épanouissement. Toutefois entre quête de sens et crainte de perdre son travail, l’arbitrage est vite fait…

Selon l’étude réalisée par Glassdoor (mai 20), 39% des répondants craignent de perdre leur emploi (50% chez les 16-24 ans) et face à cette crainte, ils sont prêts à remettre leurs objectifs de changement à plus tard. Ils sont même prêts à renoncer à certaines de leurs primes voire à accepter une diminution de leur salaire à 38% (45% chez les 16-24 ans).

Cette insécurité n’est pas un facteur positif pour l’engagement des salariés dans les entreprises et les employeurs qui pourraient l’utiliser à leurs fins y seront perdant au final.

 

Syndicats

De la contestation à la contestation constructive

Du côté des syndicats, les réactions sont plus ou moins extrêmes. Si la CGT est vent debout contre les employeurs, la CFDT travaille de manière plus constructive en proposant un plan de relance sociale et écologique. Le premier Éco-syndicat va même faire son entrée dans les entreprises. Fondé par l’association Printemps Ecologie, dans un contexte où le nombre de syndiqués diminue, il propose d’allier justice sociale et transition écologique. Il touche notamment les nouvelles générations qui entrent sur le marché de l’emploi.

Mon collègue de Promo, Laurent Berger, Secrétaire Général de la CFDT s’est largement exprimé sur le sujet notamment en rejoignant le collectif pour une relance verte qui a publié sa tribune dans le Monde du 14 avril (9).

 

Associations

En première ligne pour la solidarité, et pour l’emploi

Durant cette crise, les associations comme les Restos du Cœur, Médecins du Monde, Emmaüs ont été sous une forte pression. D’une part, une augmentation forte de la précarité dans des populations sans emploi a fait exploser la demande d’aide alimentaire et on a pu constater le rôle clef de ces associations, si on en doutait encore, dans le tissu social. En parallèle, leurs revenus ont diminué du fait de la baisse des dons et de leurs sources de revenus commerciaux. Emmaüs pour la première fois de son histoire a dû faire appel aux dons.

Post confinement, elles restent plus que jamais sollicitées pour faire face à l’augmentation prévue de la pauvreté face aux pertes d’emplois.

Des associations comme SNC (Solidarités Nouvelles face au Chômage) multiplient les initiatives pour assumer ce rôle.

Notre collègue, Vincent Godebout (Session Annuelle Promotion 12) témoigne :

« Nous avons mis en place plusieurs projets. Le premier concerne la santé, nous proposons aux entreprises de financer une visite médicale pour une personne sans emploi, pour chacun de leurs salariés. Le deuxième est autour du développement de l’ancrage territorial. Nous profitons de l’occasion qui nous est donnée par cette crise pour renforcer le lien entre les habitants et les entreprises locales. Nous avons également créé un Lab qui mixe recruteurs et chômeurs pour réinterroger les process de recrutement et d’intégration dans les entreprises. Surtout, nous avons mis en place un numéro vert pour que les chômeurs ne restent pas isolés avec leurs difficultés durant cette crise. Devant l’arrivée attendue d’un grand nombre de cadres au chômage, nous avons signé un accord-cadre avec l’APEC pour les accompagner. Nous nous rendons en effet compte qu’il est plus compliqué pour un cadre de se retrouver au chômage car il « tombe de haut » et qui plus est, il a tendance à penser qu’il n’a pas besoin d’accompagnement et peut se retrouver très vite isolé ».

Aux côtés des ONG, nombreuses sont les initiatives de solidarité montées par des entrepreneurs comme celle d’Haikel Drine (Session Annuelle promo 16), DG d’Afrikanda qui a monté en Tunisie la première banque alimentaire pour répondre aux besoins locaux pendant le Covid-19 et qui va perdurer au-delà.

 

Les Journalistes

En première ligne pour l’information mais pas à tout prix

Notre collègue Natacha Tatu du Nouvel Obs (Session Annuelle Promo 3) témoigne de la difficulté d’organiser l’information durant le Covid-19 mais aussi des questions qui restent en suspens.

« Ce fut un bouleversement sans précédent pour le journal. Nous avons fait des bouclages entiers à distance, ce que nous n’aurions jamais pu imaginer avant tant l’organisation à mettre en place pour le faire est complexe. Le pur génie qui a pu rendre tout ça possible fut notre informaticien.

Très vite, s’est posée la question des reportages. Comment faire un journal sans reportage ? Mais comment faire des reportages qui mettraient nos journalistes à risque ? Nous avons longuement élaboré autour de ces sujets et nous continuons d’ailleurs à en discuter avec les journalistes. La responsabilité de la rédaction est mise en jeu et des process ont été mis en place avec au premier chef, la base du volontariat pour les reportages. Au final, nous avons fait moins de 5 reportages pendant la période. Moi-même, je suis allée enquêter à Mulhouse au début de la crise. Mais j’avoue ne pas avoir la même sensibilité au sujet que d’autres dans la mesure où il m’est arrivé de faire du terrain sur Ebola sans me poser trop de questions. Mais là, je me suis posé beaucoup plus de questions car cette fois ce n'est pas seulement moi que je mettais en risque, mais potentiellement tout mon entourage. Ce sujet reste toutefois à l’ordre du jour puisque nous n’avons pas beaucoup de visibilité sur la suite de l’épidémie.

En dépit des problèmes de distribution et de diffusion, de la fermeture de nombreux points de vente, le confinement nous a porté. Nos ventes ont nettement progressé. Et dans un contexte compliqué pour la vente en kiosque, nous avons vu nos ventes progresser également. Les gens avaient plus de temps pour lire et certains ont découvert notre hebdo et s’y sont abonnés. C’est une grande satisfaction compte tenu du travail important que ces bouclages à distance nous ont demandé. »

 

Les Collectivités

Accompagner la transition durable

Les mairies ont été nombreuses à se mobiliser pour soutenir leurs commerçants.

Tel, Yann Le Bolloch, Directeur des services à la Mairie d’Aix-en-Provence (Session Annuelle promo 17) qui dans sa collectivité, a développé une plateforme de commerce local « ToutAix » pour soutenir l’économie locale qui s’installe comme un service durable pour les citoyens. Au-delà de cette action, il juge que la transition écologique et solidaire devient la colonne vertébrale des politiques publiques.

Les citoyens eux-mêmes se sont mobilisés tel Christophe Plassard, (Session Annuelle promo 13) DG d’Objetspublicitaires qui a créé avec #mescoursesaroyan, un annuaire de professionnels qui livraient pendant les semaines de fermeture et ainsi pouvaient continuer leur activité.

Le rôle des collectivités est d’ailleurs perçu comme majeur dans la relance économique verte, on voit bien que la territorialisation des actions est au cœur des conclusions de la Convention Citoyenne pour le Climat.

 

Les jeunes

Le monde post Covid par ceux qui le feront

Elle court, elle court sur les réseaux sociaux la vidéo de Pensée Sauvage , « Réveillons-nous »… qui présente l’ensemble des enjeux écologiques et sociaux de notre présent pour appeler les jeunes à construire ensemble un monde différent que celui dont ils ont hérité (et dont ils ne sont pas responsables…)

Ils sont nombreux à espérer que la crise du Covid-19 permettra de faire prendre définitivement conscience aux humains de leur rôle dans la destruction de la Planète et leur pouvoir de changer.

Le mieux reste encore de leur laisser la parole. Quand on leur demande quelles actions concrètes ils souhaiteraient mettre en place, ils répondent :

Shiva MAHDIAN, 24 ans, Consultante & Auditrice IT

« Mettre fin à la surconsommation en n’achetant plus sans réel besoin, Manger moins mais mieux en achetant en circuit court même si c’est plus cher, M’investir dans des associations notamment DataForGood »

Agathe LEPERE, 24 ans, Étudiante en M2 Chef de produit à Dauphine (expériences professionnelles dans l’agroalimentaire grande distribution)

« Privilégier le télétravail, Penser différemment mes voyages et privilégier les voyages en France, Modifier durablement mes habitudes pour plus de produits frais, moins d’emballage, moins de viande »

Lucile TALLUT, 24 ans, Étudiante en M2 Relation clients à Dauphine (expérience dans la tech)

« Consommer plus local et soutenir notre économie et nos producteurs, réduire mes déplacements et éviter de prendre la voiture et comme nous avons pu constater que c’était possible avec les cours à distance, réduire les impressions… c’est l’effet colibri »

Maxence ORY, 24 ans, Étudiant en M2 Chef de produit à Dauphine (expérience dans la grande distribution)

« Continuer et augmenter mes efforts en consommant des produits sans surplus d’emballages, moins polluant, en triant. J'aimerais avoir la possibilité de faire du télétravail certains jours de la semaine afin de réduire mon empreinte carbone. Enfin, j'aimerais prendre plus de temps pour aider les personnes en difficulté »

Alexandre KAMKAR, 24 ans, Étudiant en M2 Chef de produit à Dauphine (expérience dans la tech et les jeux vidéo)

« La première action à laquelle je pense concerne mes achats alimentaires : aliments bio, produits en France, et de manière responsable, produits de saison, limiter ma consommation de produits transformés, et de viande. Pendant le confinement, j’ai pu prendre davantage de temps pour faire les courses, pour cuisiner et pour réfléchir à ce que j’achète. Je pense sérieusement à prendre un abonnement au site www.lafourche.fr, un magasin en ligne de produits bio (sauf produits frais) qui fonctionne comme une coopérative, sans intermédiaire de distribution et donc rémunère mieux le producteur.

La deuxième action est de bannir certaines entreprises de ma consommation : Uber, Uber Eats, Deliveroo et autres exploitants de travailleurs précaires, Coca-Cola, Lipton, McDonald, KFC, et autres fast-foods.

Pour finir, sur une action concernant mon impact sur la société… Quand je marche dans la rue et que je vois la misère, je ressens que ça ne colle vraiment pas à ce que j’ai envie. L’engagement vraiment important que je souhaite absolument tenir : trouver un moyen concret d’aider à résoudre cette situation sociale »

 

Sonnet confiné de Clarence – 15 ans – (paru dans WEDemain le 5 juin 2020)

Je vois, j'entends parler, de ces hommes, ces femmes,

Qui, depuis le début de cette ère étrangère,

Se lèvent chaque jour, sans glorifier leur âme,

Pour sauver tout un monde, aujourd'hui comme hier.

 

Que je les admire ! Qu'ils me paraissent grands !

À risquer leur santé, seulement pour aider,

Seulement pour sauver, la mine décidée,

Ces gens me paraissent des colosses géants !

 

À les voir s'activer, une envie pourrait naître.

Un désir d'être utile, la vocation secrète

De tout une époque, qui connaît ce triste être,

 

Qui commande nos vies, sous toutes ses facettes.

Et moi, qui peut l'être, serai-je de ces preux ?

Ils paraissent si hauts ! Puis-je monter vers eux ?

 

Pour finir, je vous invite, jeune ou moins jeune, à capitaliser sur cette expérience que nous venons de vivre. Pour cela, remplissons le génial questionnaire de Bruno Latour. Il ne nous fera entrer dans aucun sondage et aucune statistique mais nous permettra peut-être de nous fixer une nouvelle feuille de route intime : ICI


Dominique Royet - Promo 3 de l'Institut des Hautes Étude et de l'Entreprise (IHEE) - Cofondatrice de Our Future By Design*

*Our Future By Design accompagne les entreprises dans leur transition responsable.

 


 

(1) Étude IFOP Cercle de Giverny avril 2020

(2) https://theconversation.com/la-deconsommation-est-elle-un-luxe-139571

(3) https://link.springer.com/article/10.1007/s10551-020-04445-0

(4) Sondage Max Havelaar, 04/05/20)

(5) L’ADN, le 10/04/2020)

(6) Étude Opinionway* pour La Garanderie Avocats

(7) http://tnova.fr/system/contents/files/000/002/005/original/Terra-Nova__La-r_volution-du-travail-a-distance__300420.pdf?1588269514

(8) https://sites.google.com/a/essec.edu/chaire-workplace-management/nos-enquetes/espaces-de-travail-et-post-confinement

(9) https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/14/en-europe-il-nous-faudra-developper-un-modele-de-prosperite-nouveau_6036495_3232.html

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