Les banques au cœur des réponses à la crise et de la reprise qui la suivra

Partageant sa fierté quant à la réactivité de BNP Paribas, dont 75% des agences sont restées ouvertes pendant la crise sanitaire, son Président dresse pour nous un premier bilan de l’action des banques dans la période du Covid-19. Cette action, c’est tout d’abord l’accompagnement des particuliers et des professionnels fragilisés par le ralentissement de la consommation. Quatre semaines après leur lancement, BNP Paribas représentait ainsi à elle seule 30% des 82 Mds€ de prêts garantis par l’État accordés aux entreprises,, avec un taux d’acceptation des dossiers de l’ordre de 95% témoignant d’une volonté forte de soutenir les entreprises – en particulier les PME et les ETI. Mais, au-delà de la crise, le secteur bancaire jouera un rôle important dans le redémarrage de l’économie. Pour autant, Jean Lemierre souligne les fractures économiques et sociales ouvertes par la pandémie du Covid-19, qui amèneront à reconsidérer la hiérarchie de nos valeurs, entrainant la nécessité pour les entreprises d’adapter leurs business models. Forte de la solidité de son bilan et d’une préparation entamée de longue date, BNP Paribas, première banque de la zone euro, entend bien financer et soutenir activement cette évolution, en servant notamment d’accélérateur de la transition écologique. Jean Lemierre annonce ainsi la volonté de BNP Paribas de diviser rapidement par près de deux le nombre d’entreprises clientes recourant au charbon pour leur production électrique. Convaincu que les solutions du monde en devenir ne peuvent émerger que d’une saine coopération entre les entreprises, financières et non financières, leurs clients et la société civile, Jean Lemierre confirme également les ambitions fortes de la banque qu’il préside en matière d’engagement sociétal auprès des publics les plus fragiles.

Nous sommes entrés cette semaine dans la phase de déconfinement avec des sentiments mêlés, entre soulagement et impatience d’une part, mais aussi incertitude et inquiétude d’autre part. Après avoir « tenu bon » pendant l’épidémie, nous devons aujourd’hui répondre aux prochains défis avec une nouvelle forme de courage, celui du pragmatisme et de l’inventivité.

Car le développement de la pandémie du Covid-19 a entrainé, de manière soudaine et inattendue, de multiples fractures, en particulier dans les sphères économiques et sociales.

Alors même que l’économie et la consommation étaient extraordinairement ralenties, et que nombre de ses acteurs se trouvaient dans des situations difficiles, le secteur bancaire a su, dans des délais courts, réorganiser son mode de travail, former ses collaborateurs à de nouveaux produits et ainsi apporter son soutien à de très nombreuses entreprises, quelle que soit leur taille, dans un contexte sanitaire difficile.

BNP Paribas, dont près de 80 000 salariés (sur un total de 200 000 présents dans plus de 70 pays) travaillent en France a été sur la « ligne de front » à un double titre.

En premier lieu, elle a dû généraliser le télétravail pour tous les collaborateurs qui ne sont pas en contact avec le public, en adaptant les systèmes informatiques du Groupe.

Le mode de travail dans les agences a été aménagé selon un double principe : garantir à nos collaborateurs et à nos clients une stricte sécurité sanitaire et, dans le même temps, offrir à nos clients les services dont ils ont eu plus que jamais – et de manière urgente - besoin.

Plus de 75% des agences de BNP Paribas ont ainsi été ouvertes durant la crise.

Dans le même temps, la banque a mis en place un accompagnement spécifique pour ses clients (entreprises et particuliers), afin de faire le point sur leur situation et de leur proposer les solutions les mieux adaptées à leurs besoins – notamment, pour les PME et les ETI, des solutions de trésorerie permettant de faire face à des besoins de financement court terme, ou reporter le remboursement de leurs crédits jusqu’à 6 mois.

Durant les quatre semaines qui ont suivi le début de l’offre à nos clients des prêts garantis par l’État (PGE), les conseillers bancaires de l’ensemble de la profession ont instruit près de 450 000 demandes d’entreprises et de professionnels, pour près de 82 Mds€, ce qui est à comparer aux 240 Mds€ d’encours de crédits de trésorerie au secteur non financier à la même date.

BNP Paribas a accordé près de 30% de ces prêts, avec un taux d’acceptation supérieur à 95%.

Ce dispositif inédit est le produit de la collaboration, dans des délais courts, entre les services du Ministère des Finances, les banques françaises et Bpi France. Il est venu compléter les nombreuses mesures déjà prises par les banques françaises pour soutenir leurs clients (reports d’échéances de crédits, solutions de trésorerie, etc.). Les banques ont été des partenaires de tous les instants afin de soutenir l’économie, les entreprises et les particuliers, extrêmement fragilisés.

Elles auront aussi demain un rôle important pour accompagner la reprise économique qui devrait suivre la crise que nous traversons.

BNP Paribas, première banque de la zone euro, entend participer pleinement à cet effort, en France comme en Europe en finançant ses clients et en soutenant l’adaptation de leur « business model » aux défis environnementaux et digitaux qui s’imposeront à tous dans les années à venir. Comme le montrent ses résultats du 1er trimestre 2020, elle en a les moyens grâce à la solidité de son bilan et à son modèle diversifié de « banque universelle ». 

Elle s’y est préparée depuis de nombreuses années. Elle a ainsi exclu le financement des spécialistes des hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste, sables bitumineux...) et fait partie du petit Groupe de banques à avoir un calendrier précis de sortie du charbon : nous avons en effet élargi à la totalité des pays de l’OCDE notre objectif de fin, en 2030, de l’utilisation du charbon par nos clients producteurs d’électricité. La mise en œuvre de cette politique conduira rapidement à une réduction de moitié environ du nombre d’entreprises clientes de BNP Paribas recourant au charbon pour une part de leur production en électricité.

Mais notre engagement va au-delà. Il s’agit d’être un accélérateur de la transition écologique en établissant avec nos clients un dialogue et en les accompagnant dans des choix de production plus vertueux écologiquement.

Nous entendons aussi rester un acteur engagé de la société civile. C’est à ce titre que nous avons ainsi déployé récemment un dispositif d’aide d’urgence en direction du secteur médical et des populations les plus fragiles. Au total, 55 millions d’euro ont été donnés dans de nombreux pays aux hôpitaux, à la recherche, ainsi qu’aux associations et entreprises solidaires qui soutiennent les populations les plus démunies, les femmes et enfants victimes de violence, les personnes âgées isolées et les jeunes que l’absence d’ordinateur empêche d’étudier pendant le confinement. Ces dons ont été effectués au niveau local dans chaque région où nous sommes implantés. Ils témoignent de l’engagement et de la solidarité de la communauté formée par les femmes et les hommes de BNP Paribas.

J’éprouve de la fierté, en tant que Président de BNP Paribas, pour la manière exemplaire dont les collaboratrices et les collaborateurs du Groupe se sont quotidiennement mobilisés durant la crise sanitaire.

Les implications sociales, politiques, économiques et culturelles de la crise sanitaire actuelle nous amèneront à reconsidérer de nombreux aspects du monde dans lequel nous vivons. Elles feront évoluer notre hiérarchie des valeurs et rendront plus tangibles les sujets de bien commun, qu’ils soient sanitaires, environnementaux ou sociaux.

Et elles confirmeront que les solutions ne peuvent naître que d’une saine coopération notamment entre les entreprises, financières et non financières, leurs clients et la société civile.

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