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10 propositions pour faire émerger des villes intelligentes à la française

Janvier 2013

 

Ce rapport, publié à l’orée des élections municipales de mars 2014, est issu de l’"Atelier de la Performance publique", commission de travail de l’Institut de l’entreprise présidée par Augustin de Romanet et dirigée par Julien Damon. Il énonce dix propositions pour faire émerger des villes intelligentes à la française.

 

A l’origine de ce rapport, un double constat : la nécessité de freiner l’accroissement des dépenses à l’échelle locale dans un contexte de disette budgétaire et la prise en compte du thème des «villes intelligentes » comme nouvelle grille de lecture du fait urbain. Et une conviction : les démarches et services développés localement au nom de la « ville intelligente » peuvent aider les municipalités à réduire leurs dépenses, tout en contribuant à l’amélioration de la qualité de service. Il s’agit également de soutenir une plus grande performance publique et par la même occasion de générer des retombées économiques. Ce rapport montre à quelles conditions cette conviction peut prendre forme de manière concrète à l’échelle des villes et s’adresse aux élus, aux entreprises et aux habitants des villes pour leur proposer de construire ensemble la ville intelligente de demain.

 

La ville intelligente, ou « smart city », est une nouvelle façon de penser la ville, le service urbain et l’interaction de ses différents acteurs (administration, habitants, entreprises). Métropolisation, complexité croissante du fait urbain, place accrue du numérique et des données, nécessité de contenir la dérive des dépenses publiques locales, la ville intelligente est le lieu des défis de l’urbanisation et des opportunités permettant d’y faire face.

 

Pour répondre aux enjeux de la ville de demain - services et infrastructures de qualité, création de valeur, aspiration croissante des habitants à la participation - la métropole intelligente développe le numérique dans les services urbains pour rendre la ville plus efficace, expérimente de nouvelles collaborations public-privé pour accroître les retombées économiques et fait participer les habitants à la « fabrication » de la ville. La smart city dépasse ainsi une gestion du service urbain historiquement organisée en « silos » pour privilégier une approche en réseau, dans laquelle l’utilisation des ressources numériques devient essentielle.

 

S’appuyant sur de nombreux exemples internationaux et tenant compte des spécificités françaises, le rapport de l’Institut de l’entreprise énonce 10 propositions pour permettre l’avènement de véritables smart cities en France. Tout en plaidant pour l’émergence de métropoles intelligentes, ce rapport nuance cependant une approche trop idyllique de la smart city, en intégrant dans son analyse les limites inhérentes à cette dynamique.

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