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Janvier 2010

 

Conclusions du groupe de travail présidé par Jean-Paul Bailly, président-directeur général de La Poste, et Xavier Huillard, directeur général de Vinci, dans le cadre du chantier de l'Institut de l'entreprise sur l'entreprise de l'après-crise.

L'entreprise contribue naturellement à la cohésion sociale : lieu d'affiliation, elle assure la socialisation des individus par l'emploi ; créatrice de richesses, elle contribue au développement du territoire dans lequel elle s'inscrit ; porteuse enfin d'un projet commun, elle crée du collectif en canalisant des énergies individuelles autour d'objectifs partagés. Implicite, cette contribution est devenue au cours des dernières années le fruit d'une volonté : sans rien renier de leur vocation économique, qui reste première, les entreprises ont cherché à répondre aux attentes nouvelles portées par la société. Ces attentes sont devenues d'autant plus fortes que, dans un monde plus instable et en manque de repères, l'entreprise s'est peu à peu affirmée comme l'une des plus structurantes des institutions sociales. Elle s'est ainsi trouvée investie par l'opinion publique, puis par le droit, de problématiques qui dépassaient largement son champ d'action et son objet social, avec le risque, par contrecoup, de subir en termes d'image l'impact de ces attentes déçues. Le groupe de travail s'est fixé l'échéance de 2020 comme horizon de sa réflexion. Il a choisi, sans prétendre à l'exhaustivité, d'examiner successivement trois thèmes : la relation de l'entreprise à ses collaborateurs ; le renforcement et l'élargissement du champ du dialogue social ; la relation de l'entreprise à son environnement sociétal. Les développements qui sont consacrés à chacun de ces trois thèmes dessinent les grandes lignes de force par lesquelles l'entreprise peut s'attacher, à l'horizon 2020, à renouveler sa contribution à la cohésion sociale.

Ce rapport a fait l'objet d'une présentation à la presse le 20 janvier 2010.

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