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Novembre 2016

 

Sous la direction d’Anne-Marie Idrac, Olivier Basso et Olivier Boulard.

Parce que les réformes structurelles ne sortent pas du chapeau et parce que la revitalisation des pouvoirs publics est un préalable à toute réforme ou transformation durable de la France, l’Institut de l’entreprise publie « Quels talents pour la haute fonction publique ?», fruit d’un groupe de travail et de nombreuses auditions pilotés par Anne-Marie Idrac.

La France s’engage dans une année électorale décisive. Bien qu’happé par la gestion des crises, dans un contexte où les risques géopolitiques et sécuritaires reviennent en force, le prochain président de la République devra aussi mettre en place les mesures résolues qu’appelle l’inquiétante situation économique et sociale du pays.

Face à l’apparente impossibilité de transformer le pays, l’Institut de l’entreprise, convaincu que la mère de toutes les réformes est celle du réformateur. Cette deuxième étude s’intéresse à un jalon essentiel de l’action publique : les femmes et les hommes qui ont pour mission d’analyser les orientations structurantes pour le fonctionnement des organisations publiques, de les soumettre à la décision des pouvoirs publics (élus, mais aussi de les mettre en œuvre. Elle propose une réflexion sur les grands enjeux du recrutement, de la formation et de l’accompagnement des individus qui vont façonner les organisations publiques, au niveau national et local. A partir d’une « vision-cible » des talents souhaités, et en lien avec les projets identifiés dans les autres notes, elle décline les réformes structurelles nécessaires pour faire émerger ces talents et leur donner la possibilité de s’exprimer.

En matière de gestion du changement et de management des hommes, l’entreprise a un temps d’avance sur l’Etat. Elle peut, sans arrogance, recommander des principes managériaux qui lui permettent de se transformer en permanence pour rester compétitive.

 

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