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Janvier 2011

 

Etude de l'Institut de l'entreprise, supervisée par Jean-François Théodore, et dont Thibaut Sartre a été le rapporteur.

Le déplacement du centre de gravité de l'économie mondiale vers les pays émergents s'accompagne de la montée en puissance de nouveaux investisseurs, au premier rang desquels les fonds souverains. La crise actuelle impose de reconsidérer notre relation à ces derniers : dans un contexte de raréfaction du capital, les grandes entreprises occidentales auront demain moins de latitude qu'hier pour « choisir » leurs investisseurs. L'arrivée des fonds souverains constitue pour elles une opportunité, singulièrement en France, où le niveau et la structure de l'épargne nationale, l'absence de fonds de pension nationaux et la modestie des moyens des grands acteurs institutionnels pourraient les priver d'investisseurs de long terme, stables et pourvoyeurs de capitaux à grande échelle. Pour autant, il importe d'établir les conditions d'un partenariat respectueux entre entreprises et fonds souverains. Cela implique de définir une position de place sur l'attitude à tenir à leur égard. C'est à cette question qu'a cherché à répondre l'Institut de l'entreprise, à travers une enquête menée entre mai et août 2010, auprès de représentants des grandes entreprises françaises et d'acteurs du monde économique et financier.

Pour en discuter, IMPACT a reçu Thibaut Sartre, haut fonctionnaire, et rapporteur de la note publiée par l'Institut, ainsi que Jean-François Théodore, administrateur de NYSE Euronext, qui en a assuré la supervision.

 

 

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