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Pour qui s’intéresse aujourd’hui au devenir de l’Etat dans les pays occidentaux, le cas du Royaume-Uni présente aujourd’hui un intérêt particulier. Parce qu’il s’agit du pays du G7 qui s’est engagé dans une politique de réduction des déficits budgétaires de la manière la plus visible, et la plus assumée, notre voisin d’outre-Manche fait tout d'abord figure de « laboratoire » de l’austérité. Les économistes anglo-saxons ne s’y sont pas trompés, qui en ont fait l’illustration emblématique du débat austérité versus croissance – au risque pour certains de voir leurs prophéties catastrophistes s’écrouler. Le retour de la croissance – la plus vigoureuse là encore parmi les pays du G7 pour l’année 2014 – n’a pas éteint la controverse. Si le FMI a été conduit à faire amende honorable auprès du gouvernement britannique après avoir mis en garde contre les « ravages » supposés qu’aurait fait peser les coupes budgétaires du Chancelier de l’Echiquier George Osborne sur la croissance britannique, de nouvelles polémiques s’élèvent désormais sur le caractère réel de cette austérité.

A la veille de la présentation du dernier budget du gouvernement de coalition par George Osborne, chancelier de l’échiquier, le 18 mars 2015, c’est l’occasion de faire le bilan. Qu’en est-il réellement des efforts accomplis pour assainir les finances publiques ?

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