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​Octobre 2016

 

Par Jean-Charles Simon

 

Nicolas Sarkozy parle d’« immobilisme, de salmigondis », Bruno Le Maire propose de supprimer les Opca : le paritarisme s’est invité dans la campagne de la primaire à droite. À travers cette publication préfacée par Xavier Huillard, PDG de Vinci et Président de l'Institut de l'entreprise, Jean-Charles Simon, fin connaisseur du système paritaire (FFSA, AFEP, MEDEF), livre une analyse sans concession de 70 ans de dérives.

 

Composante essentielle du système social français, le paritarisme ne peut être exonéré des failles de celui-ci. À plus d’un titre, les difficultés de financement ou d’adaptation de notre modèle social apparaissent comme l’un des problèmes majeurs du pays. Avec un niveau record des prélèvements obligatoires affectés à la protection sociale, ce modèle craque tout en écrasant de son poids l’ensemble des acteurs économiques et institutionnels, bridant leur compétitivité ou leur capacité d’adaptation.

Largement décriés, les partenaires sociaux servent pourtant d’alibi à un État qui se défausse sur eux et ne réforme jamais. Syndicats et patronat ont dans notre pays des prérogatives considérables et souvent méconnues, que bien des Français croient d’ailleurs être celles de l’État. Totems d’un dialogue social proclamé comme la solution à toutes les difficultés, ils peuvent apparaitre comme les garants de l’immobilisme. Le système paritaire ne serait-il pas davantage le problème que la solution ?

 

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