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Février 2011

 

Compte rendu de la Conférence-débat avec Jean-François THÉODORE, Thibaut SARTRE, Olivier PASTRÉ et Lucien RAPP

Le déplacement du centre de gravité de l'économie mondiale vers les pays émergents s'accompagne de la montée en puissance de nouveaux investisseurs, au premier rang desquels les fonds souverains.

La crise actuelle impose de reconsidérer notre relation à ces derniers : dans un contexte de raréfaction du capital, les grandes entreprises occidentales auront demain moins de latitude qu'hier pour « choisir » leurs investisseurs. L'arrivée des fonds souverains constituent pour elles une opportunité, singulièrement en France, où le niveau et la structure de l'épargne nationale, l'absence de fonds de pension nationaux et la modestie des moyens des grands acteurs institutionnels pourraient les priver d'investisseurs de long terme, stables et pourvoyeurs de capitaux à grande échelle.

Pour autant, il importe d'établir les conditions d'un partenariat respectueux entre entreprises et fonds souverains. Cela implique de définir une position de place sur l'attitude à tenir à leur égard. C'est à cette question qu'a cherché à répondre l'Institut de l'entreprise, à travers une enquête menée entre mai et août 2010.

Les conclusions de cette enquête ont été présentées par Jean-François Théodore, administrateur de NYSE Euronext, qui a présidé le groupe de travail de l'Institut de l'entreprise, et par son rapporteur, Thibaut Sartre. Elles ont bénéficié de l'éclairage d'Olivier Pastré, professeur à l'Université de Paris VIII, et de Lucien Rapp, professeur à l'Université de Toulouse I, dont l'ouvrage Qu'appelle-t-on fonds souverains ? (Vuibert, 2011) a bénéficié du soutien de l'Institut de l'entreprise.

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